Allan Stewart Konigsberg, dit
Woody Allen

Cinéaste et acteur américain
(New York 1935)




Je ne mange pas d'huîtres. Je veux que mes aliments soient morts. Ni malades, ni blessés... morts.
L'éternité c'est long, surtout vers la fin...
La dernière fois que j'ai pénétré une femme, c'était en visitant la statue de la Liberté.
Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon grand-père qui me l'a vendue sur son lit de mort.
Est-ce que le sexe est sale ?...
Seulement quand il est bien fait.

Je vais vous raconter une histoire terrible de contraception orale. J'ai demandé à une fille de coucher avec moi, elle m'a dit non !
L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible.
La célébrité m'a apporté un gros avantage : les femmes qui me disent non sont plus belles qu'autrefois.
La première fois que j'ai vu une femme nue, j'ai cru que c'était une erreur.
Lorsque j'ai été kidnappé, ma mère a réagi tout de suite : elle a sous-loué ma chambre !
Si je fais si bien l'amour, c'est que je me suis longtemps entraîné tout seul.
La masturbation ? Le sexe avec quelqu'un que j'aime.
La dictature, c'est "ferme ta gueule", et la démocratie, c'est "cause toujours".
la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.
Extrait du film Maris et femmes
La vie n'imite pas l'art, elle imite la mauvaise télévision.
Des erreurs, j'en ai fait. D'abord, je suis né. Première erreur !
Pour ma part, je suis hétérosexuel. Mais il faut le reconnaître, le bisexuel a deux fois plus de chances le samedi soir.
Pour vivre centenaire, il faudrait abandonner toutes les choses qui donnent envie de vivre centenaire.
Je ne crois pas en l'au-delà mais j'emmènerai quand même des sous-vêtements de rechange.
La différence entre le sexe et la mort c'est que, mourir vous pouvez le faire seul et personne ne se moquera de vous.
Extrait du film Meurtre mytérieux à Manhattan
Je ne peux pas écouter trop de Wagner à la fois, ça me donne envie d'envahir la Pologne.
Mes films sont une forme de psychanalyse, sauf que c'est moi qui suis payé, ce qui change tout !
On n'a jamais vu un aveugle dans un camp de nudistes.
L'amour coupé en deux
Existe-t-il dans la nature quelque chose de réellement "parfait", à l'exception de la stupidité de mon oncle ?
Destins tordus
La vie n'a aucun but. Rien n'est durable. Même les oeuvres de Shakespeare disparaîtront quand l'univers se désintégrera.
Destins tordus
La mort est un état de non-existence. Ce qui n'est pas n'existe pas. Donc la mort n'existe pas.
Destins tordus
Dieu reste muet, si seulement nous pouvions convaincre l'être humain d'en faire autant.
Le sexe apaise les tensions. L'amour les provoque.
J'ai des questions à toutes vos réponses.
Je suis tellement intelligent que mon cerveau est mon deuxième organe favori.
Dieu, Shakespeare... et moi
C'est aveuglant de clarté.
Dieu, Shakespeare... et moi
- Depuis combien de temps votre mari avait-il des insomnies ?
- Depuis des années. C'était psychique. Il craignait que, s'il fermait les yeux, la municipalité n'en profite pour peindre une ligne jaune sur lui.

Les ennuis, c'est comme le papier hygiénique : on en tire un, il en vient dix.
Né en Pologne, j'aurais fait un bel abat-jour.
Maris et Femmes
Tolstoï, c'est un repas complet. De Tourgueniev, je dirais que c'est un admirable dessert. Dostoïevski, c'est un repas complet avec vitamines et supplément de germes de blé.
Le musée de l'État de New York a trouvé une chaussure de ma femme. En se basant sur ses dimensions, ils ont construit un dinosaure.
Harry dans tous ses états
Le personnage descend dans le monte-charge vers le brasier.
- cinquième sous-sol : braqueurs, critiques littéraires ;
- sixième sous-sol : extrémistes de droite, serial killers, avocats médiatiques ;
- septième : les médias (COMPLET !) ;
- huitième sous-sol : criminels de guerre évadés, télévangélistes et membres de la National Riffle Association ;
- dernier sous-sol : tout le monde.

À Los Angeles ils ne jettent pas leurs ordures. Ils en font des émissions de variétés pour la télévision.
J'ai demandé à cette fille si elle avait des projets pour samedi soir et elle m'a dit qu'elle avait l'intention de se suicider. Alors, je lui ai demandé ce qu'elle comptait faire vendredi soir.
Annie Hall
- Vous vous faites analyser ?
- Oh ! depuis quinze ans seulement. Encore un an et je vais à Lourdes.

Chez nous c'est moi le patron, ma femme est seulement celle qui prend les décisions.
Extraits d'un entretien paru dans la presse le 27 octobre 2014
Si les artistes des années vingt voyaient les Champs-Elysées d’aujourd’hui, je pense qu’ils en auraient une crise cardiaque. L’évolution de tels lieux est une tragédie. La France a toujours été le symbole des ambitions humaines les plus élevées sur le plan artistique et culturel. Quand on regarde la France, on se dit voilà ce que l’homme a réussi de plus beau, de plus ambitieux, de plus élevé en matière d’art, d’architecture, de mode, de savoir-vivre… Et puis on voit ce que sont devenus les Champs-Elysées, et c’est à mes yeux un crime contre l’esprit et la culture française. Ça devrait être déclaré crime national.
[...]
Oui, toutes ces franchises, ces fast-food, ces boutiques à camelote… On dirait Times Square ! Avant, cette avenue était synonyme d’élégance et d’art de vivre dans le monde entier, on la regardait et on se disait “Mon Dieu, les êtres humains ont été capables de réussir ça ?”. On regardait Paris avec ce même regard émerveillé, en se disant que c’est fantastique que l’humanité ait inventé et construit une ville pareille : les rues, l’architecture, les arbres, la façon dont les Parisiens s’habillent, mangent, se comportent, tout est signe du plus haut degré de civilisation. Perdre la moindre portion de ça, c’est terrible. Et malheureusement, Paris aujourd’hui a perdu une partie de ses beautés. L’architecture et l’urbanisme demeurent les mêmes. Oui, bien sûr, mais l’esprit a changé. Quand le roi se promenait rue de Rivoli, il n’y avait pas toutes ces échoppes à cartes postales et T-shirts. Evidemment, je suis parfaitement conscient que la société change, qu’on ne peut pas retourner dans le passé, qu’il y a aussi du bon dans le progrès, mais j’aimerais que des endroits aussi miraculeux que Paris ne cèdent pas complètement au commerce cheap et trouvent un équilibre entre l’époque moderne et leur splendeur passée. J’ai l’impression que les autorités françaises ne protègent pas suffisamment leur extraordinaire patrimoine. Si Paris devient un centre commercial, ce serait une perte non seulement pour Paris mais pour l’humanité entière.





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